S'ils ont enfin trouvé leur place, il vont devoir pas mal bouger pour espérer la conserver. Y aurait-il une fatalité ? Plus que quelques pages pour s'en faire une idée, juste. Attention, ça va bouléguer
Yves Belzacq
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Al-Harik
S'ils ont enfin trouvé leur place, il vont devoir pas mal bouger pour espérer la conserver. Y aurait-il une fatalité ? Plus que quelques pages pour s'en faire une idée, juste. Attention, ça va bouléguer
S'ils ont enfin trouvé leur place, il vont devoir pas mal bouger pour espérer la conserver. Y aurait-il une fatalité ? Plus que quelques pages pour s'en faire une idée, juste. Attention, ça va bouléguer
Extrait :
— Tout doux les amis, ce n’est qu’un contrôle ! Nous sommes ici aussi étranges que vos chevaux…
Encore, mais qu’est-ce qu’ils ont nos chevaux !
Ce n’était pas le propos.
Le Berbère du sud se reconnaît à son teint plus foncé, mais il faut être avertit de ces choses, car comme il reboucle son turban devant le nez on ne voit guère que ses yeux, de rapace. Il est donc plus utile de savoir qu’il avance masqué et que son turban est bleu. Il est aussi plus grand que le Berbère du nord qui n’est déjà pas petit, donc à choisir préférez un turban blanc.
Et il ne porte pas la Flyssa mais la Takouba des Touaregs.
C’est-ce que nous expliquait Cydric alors que les palabres s’envenimaient, à côté.
D’après notre guide, il semblait que Sunyer soit incapable de produire le sauf conduit que le wali lui faisait remettre et qu’à ce titre nous passions pour des espions.
S’ensuivit l’exposition d’une suite de noms à rallonges, de titres et de positions qui resteront sans effet sur la situation.
Il fut clair pour tout le monde que si le Berbère du sud et de grande taille Moqran ibn Azuz el Amazigh2 reste bas de plafond.
Affable, mais ferme il campe sur ses positions.
Et c'est parti...
